L'A.C.P par Olga Kauffmann
... Un peu d'histoire ...
Après s’être familiarisée avec la philosophie bouddhiste à Paris avec son époux Patrick, Olga Kauffmann décide de s’investir dans la sensibilisation de cette approche. Ils dispensèrent tous deux un « cours d’introduction à la philosophie bouddhique » dans le cadre de l’établissement parisien « la Société des Amis du Bouddhisme » à Paris en 1970. Cet intérêt pour cette approche philosophique amène Olga à quitter la capitale afin de s’interroger davantage sur les processus psychologiques qui pouvaient favoriser l’épanouissement de la personne pour en arriver alors à la lecture du « Développement de la Personne » de Carl Rogers.
En 1984 elle fit sa première rencontre avec les formateurs de l’Institut en se rendant à Habere-Poche, en Haute-Savoie, où avait été organisée une session formatrice de psychothérapeutes et counselors ACP, le programme qu’avaient conçu Carl Rogers, Charles Devonshire et Alberto Zucconi.
... Un peu d'histoire ...
Après s’être familiarisée avec la philosophie bouddhiste à Paris avec son époux Patrick, Olga Kauffmann décide de s’investir dans la sensibilisation de cette approche. Ils dispensèrent tous deux un « cours d’introduction à la philosophie bouddhique » dans le cadre de l’établissement parisien « la Société des Amis du Bouddhisme » à Paris en 1970. Cet intérêt pour cette approche philosophique amène Olga à quitter la capitale afin de s’interroger davantage sur les processus psychologiques qui pouvaient favoriser l’épanouissement de la personne pour en arriver alors à la lecture du « Développement de la Personne » de Carl Rogers.
Aussitôt sa formation terminée, Olga conserva la responsabilité de tâches administratives avec l’organisme suisse, dont l’essentiel des activités se déroulait en France. Olga déclara une entité administrative à la branche française de l’Institut, qui fut alors nommée P.C.A.I.F, (Person-Centered Approach Institute – France), dès décembre 1987. Olga eu pour préoccupation de favoriser la visibilité de l’Approche Centrée sur la Personne en faisant adhérer l’Institut à la Fédération Française de Psychothérapie (devenue FF2P/Fédération française de Psychanalyse et Psychothérapie), fédération où sont représentés les courants majeurs de la psychothérapie. Elle eut également le souci de participer à la fondation de l’AFP-ACP (Association Française de Psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne) à travers la personne de Patrick Kauffmann, son époux, qui en est vice-président fondateur.
En 1984 elle fit sa première rencontre avec les formateurs de l’Institut en se rendant à Habere-Poche, en Haute-Savoie, où avait été organisée une session formatrice de psychothérapeutes et counselors ACP, le programme qu’avaient conçu Carl Rogers, Charles Devonshire et Alberto Zucconi.
Aussitôt sa formation terminée, Olga conserva la responsabilité de tâches administratives avec l’organisme suisse, dont l’essentiel des activités se déroulait en France. Olga déclara une entité administrative à la branche française de l’Institut, qui fut alors nommée P.C.A.I.F, (Person-Centered Approach Institute – France), dès décembre 1987. Olga eu pour préoccupation de favoriser la visibilité de l’Approche Centrée sur la Personne en faisant adhérer l’Institut à la Fédération Française de Psychothérapie (devenue FF2P/Fédération française de Psychanalyse et Psychothérapie), fédération où sont représentés les courants majeurs de la psychothérapie. Elle eut également le souci de participer à la fondation de l’AFP-ACP (Association Française de Psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne) à travers la personne de Patrick Kauffmann, son époux, qui en est vice-président fondateur.
... L’Approche Centrée sur la Personne ...
La plupart des gens intéressés par la psychologie humaniste, la relation d’aide et la psychothérapie ont rencontré le nom de Carl Rogers. Il a été l’un des pionniers de la psychologie humaniste avec Abraham Maslow, Gordon Allport et d’autres. Autour des années 1940 il a commencé le développement et le perfectionnement d’une approche au “counselling” (relation d’aide) et à la psychothérapie, fortement différente de la psychanalyse et du comportementalisme, d’un usage tout à fait courant à ce moment-là.
Différente en ce sens que, comme il le disait “Elle vise directement à une grande indépendance et à une grande maturation de l’individu mais n’espère pas que de tels résultats seront améliorés si le conseiller aide à résoudre le problème. C’est l’individu et non le problème qui est au centre. L’objectif n’est pas de résoudre un problème particulier mais d’aider l’individu à se développer afin qu’il puisse faire face au problème actuel et à des problèmes ultérieurs d’une façon mieux appropriée. S’il peut parvenir à un développement suffisant pour traiter un problème de façon plus indépendante, plus responsable, moins confuse, plus organisée, il traitera également de la même façon les nouveaux problèmes qui se présenteront à lui.”
Au fil des années, ce point de vue s’est trouvé amplifié, approfondi et renforcé à la fois par l’expérience clinique et la recherche considérable sur l’hypothèse révolutionnaire de l’Approche Centrée sur la Personne (A.C.P.) selon laquelle “L’individu a en lui des capacités considérables de se comprendre, de changer l’idée qu’il a de lui-même, ses attitudes et sa manière de se conduire; il peut puiser dans ces ressources pourvu que lui soit assuré un climat d’attitudes psychologiques “facilitatrices” que l’on peut déterminer”.
Cette hypothèse a été testée et s’est trouvée raffermie durant des décennies dans des situations impliquant des enseignants et des élèves ou étudiants en classe, des dirigeants d’entreprises et des membres du personnel, des facilitateurs et des participants dans des groupes inter-culturels, aussi bien que des psychothérapeutes et leurs clients.
« Peut-être que le concept fondamental de l'Approche Centrée sur la Personne est la confiance ».
(Olga Kauffmann).
Olga et Patrick Kauffmann
... Les concepts de base ...
Le fondement sur lequel repose l’A.C.P. est l’existence d’une tendance à l’actualisation, ou à la réalisation de soi, présente dans tous les organismes vivants. Il y a donc dans ce fondement la confiance qu’il existe dans chaque être humain une force directionnelle constructive vers la réalisation de son potentiel. Rogers (1980) a décrit cette tendance à l’actualisation comme faisant partie d’une tendance formatrice plus large, présente dans l’univers en un mouvement vers un ordre créatif plus grand. Ce mouvement naturel, complexe, qui construit et crée aussi bien qu’il détériore, peut être observé dans les étoiles, la formation du cristal, les micro-organismes aussi bien que dans les êtres humains. Autrement dit, il y a une confiance de base dans les individus et les groupes pour définir leurs propres buts et contrôler leur cheminement. Cela prend un sens particulier pour tout ce qui touche l’enfant, les étudiants, les individus dans leur contexte professionnel car, le plus souvent, dans notre système éducatif et social, on considère qu’ils ont un besoin constant d’être guidés et surveillés.
Dans le contexte de la psychothérapie, l’Approche Centrée sur la Personne fait confiance aux clients pour choisir leurs propres thérapeutes, pour choisir la fréquence et la longueur de leur thérapie, pour parler ou rester silencieux, pour décider des besoins à explorer, pour réaliser leurs prises de conscience et pour être les architectes de leur propre vie.
Mais quel est le climat psychologique qui donne la possibilité de libérer, chez l’individu, la capacité de comprendre et d’organiser sa vie ? Il y a trois conditions de base favorables à ce climat qui encourage la croissance, qu’il s’agisse de relations entre le thérapeute et le client, le parent et l’enfant, le facilitateur et le groupe, l’enseignant et les élèves ou les étudiants, en fait toute situation qui se fixe comme objectif le développement de la personne
La psychothérapie centrée sur le client
La congruence, le regard positif inconditionnel et l’empathie représentent les concepts de base de la Thérapie Centrée sur le Client. Lorsque le thérapeute réussit à fournir un climat comprenant ces attitudes facilitatrices, le client répondra alors par des changements constructifs dans l’organisation de sa personnalité.
La compréhension empathique
On a souvent insisté sur l’exactitude de la compréhension empathique mais ce qui me semble plus important c’est l’intérêt porté par le thérapeute pour apprécier le monde du client et son ouverture à accepter une rectification de la part de celui-ci, s’il ne se trouve pas exactement au même endroit que lui. Cela crée un processus dans lequel le thérapeute se sent de plus en plus proche des significations et sentiments du client et cela permet de développer une relation toujours plus profonde, basée sur le respect et la compréhension de l’autre personne.
Le regard positif inconditionnel
D’autres termes pour désigner cette condition sont l’acceptation, la considération non possessive, la valorisation. Il n’est, bien sûr, pas possible d’éprouver à tout instant une telle sollicitude. On a simplement constaté que si cet élément n’intervient pas assez souvent dans la relation, il y a moins de chances que se produise un changement constructif chez le client.
La congruence ou authenticité
Aujourd’hui l’Approche Centrée sur la Personne est vivante et présente en jouant un rôle important dans, entre autres, le monde de la psychothérapie, de l’éducation et celui de la relation d’aide. Pour ma part, elle m’aide dans ma vie personnelle et professionnelle à vivre plus proche de ce que je suis, ce qui me permet d’accompagner les autres dans le développement de leur potentiel.