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Person Centered Approach Institute France

Bien plus qu'une formation - Une expérience à vivre

Qu'est ce que l'ACP ?

... Une attitude envers l’autre ...

Pionnière d’une vision révolutionnaire de la relation thérapeutique, l’Approche Centrée sur la Personne (ACP) s’est développée dans les années 40 sous l’influence de son créateur Carl Rogers, elle est aujourd’hui l’une des approches les plus pratiquées au monde.

Remettant en cause les rôles stéréotypés dans les relations d’aide, elle a d’abord représenté un véritable objet d’étude dans la recherche en psychologie, élevant le courant humaniste au rang des plus reconnus en sciences humaines. Dépassant rapidement ses fondements, elle s’est imposée comme une véritable philosophie de la relation, applicable, grâce à la puissance de ses concepts, à l’ensemble des problématiques sociales et interpersonnelles (thérapie, travail, éducation, politique). La méthodologie sur laquelle repose cette approche tranche ainsi avec le cadre d’une thérapie individuelle dans laquelle le praticien construit une interprétation des troubles de son patient en vue d’y établir un diagnostic. En effet, il n’est pas question ici d’évaluer ni d’influencer les personnes à travers une technique, mais plutôt d’adopter une attitude qui offre un climat favorable au développement personnel de chacun par la résolution de leurs propres troubles.

La particularité de cette approche réside dans le fait que la relation demeure horizontale et non soumise à la hiérarchie ressentie par le patient envers son thérapeute. La personne n’est plus considérée comme malade mais incarne au contraire un être capable de développer de manière autonome la solution à ses problèmes et devenir pleinement lui-même.

« Si je m’abstiens d’influencer les autres, ils deviennent eux-mêmes ».

(Rogers, 1973).

photo carl rogers

« L'individu a en lui des capacités considérables de se comprendre, de changer l'idée qu'il a de lui-même, ses attitudes et sa manière de se conduire; il peut puiser dans ces ressources pourvu que lui soit assuré un climat d'attitudes psychologiques « facilitatrices » que l'on peut déterminer ».

(Rogers, 1970).

... Une pratique favorisant l'autonomie ...

C’est fondamentalement une pratique à la fois des sens (ceux qui nous relient les uns aux autres dans des relations complexes, sociales, psychologiques), de l’esprit (celui qui guide la compréhension des enjeux uniques que traverse la personne), de la parole enfin (qui pose les mots dans la délicatesse et au plus juste, là où la personne a besoin d’être reconnue pour ce qu’elle est). Au cœur de l’univers de la personne, émerge alors ce qui constituera un socle solide et fiable à même de la guider dans les épreuves de sa vie future.

Rogers part du principe que la tendance naturelle de l’homme, ainsi qu’il en est pour tout organisme vivant, est de tendre vers un niveau de développement toujours plus complexe, complet et évolué. Rogers estime que si cette tendance n’est pas manifestement apparente dans la vie d’une personne, c’est qu’elle est inhibée par un ou plusieurs facteurs externes. Il estime en outre que le facteur inhibant fondamental, est celui qui fait qu’une personne « perde » une certaine conscience de sa grande valeur propre et des ressources considérables qui sont les siennes. Le travail psychothérapeutique consistera donc à faciliter chez la personne la prise de contact avec, puis l’approfondissement de son vécu intérieur, ceci afin de restaurer chez elle une conscience grandissante de toute l’étendue de ce qu’implique « être une personne ».

... Client et non Patient ...

Trois attitudes essentielles étroitement liées entre elles, sont favorables à ce climat, qu’il s’agisse de la relation entre le thérapeute et le client, le parent et l’enfant, le facilitateur et le groupe, l’enseignant et les élèves ou les étudiants, en fait, toute situation qui vise le développement de la personne (ces trois attitudes faisant parties des 6 conditions considérées par Rogers comme étant « nécessaires et suffisantes » pour que se produise un changement thérapeutique).

« L'individu a en lui des capacités considérables de se comprendre, de changer l'idée qu'il a de lui-même, ses attitudes et sa manière de se conduire; il peut puiser dans ces ressources pourvu que lui soit assuré un climat d'attitudes psychologiques « facilitatrices » que l'on peut déterminer ».

(Rogers, 1970).

... Une pratique favorisant l'autonomie ...

C’est fondamentalement une pratique à la fois des sens (ceux qui nous relient les uns aux autres dans des relations complexes, sociales, psychologiques), de l’esprit (celui qui guide la compréhension des enjeux uniques que traverse la personne), de la parole enfin (qui pose les mots dans la délicatesse et au plus juste, là où la personne a besoin d’être reconnue pour ce qu’elle est). Au cœur de l’univers de la personne, émerge alors ce qui constituera un socle solide et fiable à même de la guider dans les épreuves de sa vie future.

 

Rogers part du principe que la tendance naturelle de l’homme, ainsi qu’il en est pour tout organisme vivant, est de tendre vers un niveau de développement toujours plus complexe, complet et évolué. Rogers estime que si cette tendance n’est pas manifestement apparente dans la vie d’une personne, c’est qu’elle est inhibée par un ou plusieurs facteurs externes. Il estime en outre que le facteur inhibant fondamental, est celui qui fait qu’une personne « perde » une certaine conscience de sa grande valeur propre et des ressources considérables qui sont les siennes. Le travail psychothérapeutique consistera donc à faciliter chez la personne la prise de contact avec, puis l’approfondissement de son vécu intérieur, ceci afin de restaurer chez elle une conscience grandissante de toute l’étendue de ce qu’implique « être une personne ».

... Client et non Patient ...

Trois attitudes essentielles étroitement liées entre elles, sont favorables à ce climat, qu’il s’agisse de la relation entre le thérapeute et le client, le parent et l’enfant, le facilitateur et le groupe, l’enseignant et les élèves ou les étudiants, en fait, toute situation qui vise le développement de la personne (ces trois attitudes faisant parties des 6 conditions considérées par Rogers comme étant « nécessaires et suffisantes » pour que se produise un changement thérapeutique).

... Les Principes fondamentaux ...

photo congruence

Congruence

La congruence ou authenticité, « La première des trois conditions pour favoriser un changement thérapeutique… Cela ne veut pas dire que le thérapeute charge le client de tous ses problèmes ou sentiments. Cela ne veut pas dire que le thérapeute laisse échapper d’une manière impulsive tout ce qui lui vient à l’esprit. Cela veut dire cependant que le praticien ne refuse pas de considérer les sentiments qui coulent en lui, sur le moment, et qu’il est disposé à exprimer et à être ouvert à n’importe quels sentiments persistants qui existent dans la relation. Cela veut dire éviter la tentation de se cacher derrière un masque de professionnalisme ». (Rogers et Sanford, 1985).

Cette attitude reflète donc une capacité à être authentique, et réel. Elle désigne la cohérence entre ce que le thérapeute pense, ressent et exprime tout en évitant d’influencer la personne. Elle permet d’aborder la relation thérapeutique à travers un état d’esprit qui apporte une authenticité dans les rapports et qui induit un véritable équilibre entre les deux personnes.

La congruence ou authenticité, « La première des trois conditions pour favoriser un changement thérapeutique… Cela ne veut pas dire que le thérapeute charge le client de tous ses problèmes ou sentiments. Cela ne veut pas dire que le thérapeute laisse échapper d’une manière impulsive tout ce qui lui vient à l’esprit. Cela veut dire cependant que le praticien ne refuse pas de considérer les sentiments qui coulent en lui, sur le moment, et qu’il est disposé à exprimer et à être ouvert à n’importe quels sentiments persistants qui existent dans la relation.

 Cela veut dire éviter la tentation de se cacher derrière un masque de professionnalisme ». (Rogers et Sanford, 1985).

Cette attitude reflète donc une capacité à être authentique, et réel. Elle désigne la cohérence entre ce que le thérapeute pense, ressent et exprime tout en évitant d’influencer la personne. Elle permet d’aborder la relation thérapeutique à travers un état d’esprit qui apporte une authenticité dans les rapports et qui induit un véritable équilibre entre les deux personnes.

Empathie

L’empathie, un processus actif, immédiat, continu. « Cela veut dire que le thérapeute entre dans le monde de sentiments et significations personnels que le client est en train d’expérimenter et qu’il communique cette compréhension acceptante au client. Quand le fonctionnement est à son meilleur niveau, le thérapeute se trouve tellement immergé dans le monde privé de l’autre, qu’il ou qu’elle peut non seulement clarifier les significations dont le client est conscient mais même ceux se trouvant juste au-dessous du niveau de conscience ». (Rogers,1975).

Ici, la compréhension de l’autre se définit par une véritable immersion dans son monde intérieur qui, afin d’en faciliter l’accès, se produit sans limitation d’ordre intellectuelle ni émotionnel. Le thérapeute conserve toutefois la distance nécessaire qui lui permet d’éviter toute confusion entre le client et lui-même.

L’empathie, un processus actif, immédiat, continu. « Cela veut dire que le thérapeute entre dans le monde de sentiments et significations personnels que le client est en train d’expérimenter et qu’il communique cette compréhension acceptante au client. Quand le fonctionnement est à son meilleur niveau, le thérapeute se trouve tellement immergé dans le monde privé de l’autre, qu’il ou qu’elle peut non seulement clarifier les significations dont le client est conscient mais même ceux se trouvant juste au-dessous du niveau de conscience ». (Rogers,1975).

photo mains empathie

Ici, la compréhension de l’autre se définit par une véritable immersion dans son monde intérieur qui, afin d’en faciliter l’accès, se produit sans limitation d’ordre intellectuelle ni émotionnel. Le thérapeute conserve toutefois la distance nécessaire qui lui permet d’éviter toute confusion entre le client et lui-même.

photo regard inconditionnel positif

Regard positif inconditionnel

Le regard positif inconditionnel, présent autant qu’il puisse l’être et assez pour favoriser le développement de ce même regard de la personne sur elle-même. « Lorsque le thérapeute fait l’expérience d’une attitude positive, exempte de jugement, acceptante envers ce que le client est sur le moment, quoi que ce soit, alors un mouvement thérapeutique, ou changement, est plus probable. Cela demande la volonté du thérapeute de laisser le client être le sentiment qu’il est en train de vivre, quel qu’il soit : confusion, ressentiment, peur, colère, courage, amour ou orgueil. C’est une attention non possessive. Lorsque le thérapeute accepte le client d’une manière totale plutôt que conditionnelle, un mouvement en avant est probable ». (Rogers 1986).

Cette attitude empreinte de respect, consiste à accepter l’autre tel qu’il est sans y apporter un quelconque jugement. L’essence même de ce regard réside dans la construction d’un climat serein et bienveillant afin d’instaurer une confiance mutuelle suffisamment solide qui permet une introspection en toute liberté. Elle favorise l’autonomie et la responsabilité de la personne.

Le regard positif inconditionnel, présent autant qu’il puisse l’être et assez pour favoriser le développement de ce même regard de la personne sur elle-même. « Lorsque le thérapeute fait l’expérience d’une attitude positive, exempte de jugement, acceptante envers ce que le client est sur le moment, quoi que ce soit, alors un mouvement thérapeutique, ou changement, est plus probable. Cela demande la volonté du thérapeute de laisser le client être le sentiment qu’il est en train de vivre, quel qu’il soit : confusion, ressentiment, peur, colère, courage, amour ou orgueil.

C’est une attention non possessive. Lorsque le thérapeute accepte le client d’une manière totale plutôt que conditionnelle, un mouvement en avant est probable ». (Rogers 1986).

Cette attitude empreinte de respect, consiste à accepter l’autre tel qu’il est sans y apporter un quelconque jugement. L’essence même de ce regard réside dans la construction d’un climat serein et bienveillant afin d’instaurer une confiance mutuelle suffisamment solide qui permet une introspection en toute liberté. Elle favorise l’autonomie et la responsabilité de la personne.

La pratique de l’ACP, aujourd’hui l’une des approches les plus pratiquées au monde, constitue un levier particulièrement ajusté aux besoins de créativité tant individuels que collectifs. Elle constitue également une réponse au plus près des enjeux actuels de nos sociétés, éprises d’égalité, d’épanouissement et de liberté.

« Je ne sais pas comment résoudre le problème de l’exploitation du pauvre par le riche ni l’horreur de l’ombre nucléaire ni même les incroyables injustices sociales dans le monde. J’aimerais bien le savoir. Mais si nous pouvons découvrir une seule vérité concernant le processus qui consiste à construire une communauté, je ne vais pas désespérer. La découverte de n’importe quoi tant soit peu vrai possède le pouvoir révolutionnaire d’un tremblement de terre. Et je pense que nous sommes en train de faire une découverte de cette nature, bien que je ne puisse pas l’imaginer mais seulement observer certaines de ses caractéristiques. Alors – d’une manière dont je ne peux encore rêver – j’ai espoir que quelques-uns des problèmes écrasants du monde puissent être touchés par ce que nous sommes en train de faire ». (Rogers, 1978).

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